CRITIQUE – Après la séparation, vient le temps des comptes. Dans le drame humaniste Les Équilibristes d'Ivano De Matteo, un père appauvri mène une lutte quotidienne.
L’homme fier perd chaque jour un peu plus, pour gagner en isolement – souligné habillement par la profondeur de champ.
Enfants en manque de loisirs, double emploi, nuits dans la voiture… une rapide descente aux enfers s’amorce. La musique, plaintive, surenchérit. Sans faux pas, Les Équilibristes rend justice à un faible héros, qui malgré ses efforts ne peut satisfaire son monde.
Après la jeune prostituée étrangère (La bella gente), Ivano de Matteo sublime un autre type de solitude, criante et inéluctable. Nulle main n’est tendue à Giulio. À lui de s’accorder la priorité... "Vous m’avez tous fatigué", résumera-t-il.

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