DVD/BLU-RAY / CRITIQUE – La passion, la maternité impossible, la Bosnie… Sergio Castellitto adapte le best-seller de Margaret Mazzantini. Sans sortie française en salle, le film atterrit directement dans les bacs.
Sacrilège ! Diego, le charismatique Génois du roman, devient à l’écran un Américain décevant, incarné par Emile Hirsch. Penélope Cruz, dans le rôle de la Romaine Gemma, s’en sort mieux – sensibilité latine oblige.
L’exercice d’adaptation de Venir au monde relevait de la performance de funambule. Hormis ce changement de nationalité, le cinéaste Sergio Castellitto ne commet pas d'infidélité au best-seller.
Pourtant, les écrits de son épouse Margaret Mazzantini présentent une densité telle que le cinéma ne peut la contenir sans des choix drastiques. Le réalisateur n'a pas eu le cran de les faire... Qui trop embrasse mal étreint. Le film, version accélérée et surfaite, manque d'inventivité.
La robuste trame du livre donne alors ses uniques galons à Venir au monde. Gemma, encore étudiante, rencontre à Sarajevo un photographe. Tous deux se retrouvent en Italie et vivent une histoire passionnelle, sublimée par l’art. Leur univers s’effondre lorsqu’ils doivent affronter des problèmes de stérilité. De retour à Sarajevo pour rendre visite à un ami, ils se voient proposer les services d’une mère porteuse. Gemma et Diego iront jusqu’au bout, pour donner un fruit à leur amour.
Alors, la guerre éclate.

Bonus DVD/Blu-Ray : aucun, si ce n’est la bande-annonce et des liens internet.
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