SORTIE FRANÇAISE – Une main de fer, un cœur blessé. Le réalisateur Marco Simon Puccioni dresse un portrait intéressant, sans sortir du cadre.
Une belle performance d’actrice, certes. Valeria Golino incarne Armida Miserere, l’une des premières femmes directrices de prison en Italie. Sa démarche se fait plus masculine, son regard plus dur. Elle retient ses larmes.
Car ce personnage fascinant ne s’est jamais remis de l’assassinat de son compagnon et se battra jusqu’au bout pour que les coupables soient arrêtés. Après les instants d’amour qui ouvrent le film, l’atmosphère pesante envahit Comme le vent.
Simple, mais sans grande efficacité. Marco Simon Puccioni (Riparo) offre à Valeria Golino l’occasion de démontrer – s’il en était encore besoin – ses talents d’actrice, tout en peinant à imprimer sa marque. Il se perd dans des méandres qui ne permettent pas à l’œuvre de s’envoler.

Aucun commentaire:
Publier un commentaire